Le patron de WhatsApp s'exprime après que la Belgique propose d'utiliser l'IA pour analyser les discussions sur Internet à la recherche de vidéos de toilettage

La présidence belge du Conseil veut utiliser l'IA pour analyser les discussions sur Internet à la recherche de manipulations et d'abus

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Notes clés

  • L'UE a proposé il y a deux ans d'imposer une analyse controversée du chat, mais les négociations sont au point mort
  • Aujourd'hui, un document récemment divulgué suggère que la Belgique propose une alternative
  • Le responsable de WhatsApp s'oppose à la proposition, invoquant des problèmes de surveillance et de cryptage
Capture d'écran WhatsApp

WhatsApp, propriété de Meta, est depuis longtemps confronté à des problèmes de confidentialité. L'histoire complexe de Meta en matière de collecte de données a conduit à une amende de 1.2 milliards d'euros de l’UE pour violation de la vie privée. Mais maintenant, avec des informations selon lesquelles la présidence belge du Conseil souhaite exiger l'accord de l'utilisateur pour contrôler le chat afin de scanner automatiquement les vidéos et les images partagées, le responsable de WhatsApp a finalement abordé le problème.

«La proposition de l'UE visant à analyser les messages privés des citoyens est de retour. Cette fois, la proposition est d'obliger tout le monde à consentir à ce que ses photos soient numérisées et de bloquer toute personne qui ne serait pas d'accord. Il s’agit toujours d’une surveillance et cela brise le cryptage », dit Will Cathcart, responsable de WhatsApp chez Meta.

La saga a commencé il y a un peu plus d'années, lorsque la Commission européenne a voulu imposer la surveillance obligatoire des discussions sur Internet afin de détecter les infractions pénales. Politique de réseau fuite. Les négociations n'ont abouti à rien puisque le Parlement l'a classée comme surveillance de masse, une pratique illégale qui a été combattue au cours de la dernière décennie.

Mais désormais, l'édition allemande rapporté Encore un protocole de négociation classifié dont la Belgique veut rouvrir la discussion. La nouvelle « approche de compromis » de l'autorité belge apporte de nouvelles idées telles que limiter le contrôle des discussions au « contenu visuel », excluant les discussions et les notes vocales, et utiliser l'IA pour rechercher des contenus de manipulation et d'abus.

"Si un utilisateur refuse son consentement, il peut continuer à utiliser un service, mais ne peut pas télécharger d'images et de vidéos", précise le communiqué. procès-verbal du document de la réunion lit.

« Nous souhaitons qu’Internet soit plus sécurisé, mais certains dans l’UE continuent d’essayer de le rendre moins sécurisé. Ces tentatives visant à affaiblir la sécurité des communications privées sont dangereuses et nous avons besoin d'un changement de cap avant qu'il ne soit trop tard », poursuit Cathcart.

Malgré les réserves initiales et les demandes de clarification, de nombreux États, y compris ceux auparavant critiques, semblent désormais soutenir les nouvelles propositions de contrôle des discussions, signalant une voie potentielle de compromis.

Des questions clés restent en suspens alors que certains pays critiquent la limitation du contrôle du chat aux images et aux vidéos, l'Irlande et le Danemark appelant à l'inclusion de texte, et les Pays-Bas rejetant les mesures en raison de taux d'erreur élevés.

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