Palmer Luckey : Magic Leap « ne tient presque aucune de ses promesses »
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Palmer Luckey, fondateur d'Oculus VR et concepteur de l'Oculus Rift, est une figure qui divise, mais quand il s'agit de VR et AR, il sait de quoi il parle, et il n'est pas trop impressionné par le casque ML1 de Magic Leap.
Il a un certain nombre de critiques à l'égard du contrôleur et du système d'exploitation de Magic Leap, qualifiant le premier de "pire implémentation (du suivi magnétique) que j'ai vu rendu public" et le second "juste Android avec des trucs personnalisés", notant "c'est l'une des pires parties de l'interface utilisateur du téléphone qui s'est écrasée dans certaines des parties les plus fantaisistes de l'interface utilisateur VR".
Il loue la décision de déplacer l'unité de traitement vers le sac banane, notant le besoin désespéré de garder tout casque aussi léger que possible.
Il tient cependant sa pire critique pour le principal argument de vente de Magic Leap, leur prétendue technologie Lightfield, en disant en bref :
Les soi-disant «puces photoniques Lightfield» ne sont que des guides d'ondes associés à des écrans LCOS à couleurs séquentielles réfléchissantes et à un éclairage LED, la même technologie que tout le monde utilise depuis des années, y compris Microsoft dans leur HoloLens de dernière génération. Le ML1 n'est pas un "projecteur à champ lumineux" ou un écran selon une définition largement acceptée, et en tant qu'écran bifocal, ne résout que le conflit de vergence-accommodation dans des démos artificielles qui placent tous les éléments de l'interface utilisateur et de l'environnement sur l'un des deux plans de mise au point. Une discordance se produit à toutes les autres profondeurs. De la même manière, une horloge cassée affiche l'heure exacte deux fois par jour.
Il conclut que le Magic Leap One est plus un Hololens 1.1 qu'une révolution et soupçonne que seuls quelques milliers ont été vendus jusqu'à présent à des passionnés, et peu à des développeurs.
Lisez sa critique beaucoup plus détaillée sur son blog ici.
