Europols a arrêté 37 suspects dans l'affaire de l'agence de phishing LabHost, fermant son site Web

LabHost a gagné environ 1,1 million de dollars depuis sa création, selon les responsables

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Notes clés

  • Europol arrête 37 suspects liés à LabHost et s'empare de son site Internet.
  • L'enquête révèle 40,000 19 domaines de phishing liés à LabHost, conduisant à des recherches dans XNUMX pays.
  • LabHost proposait des services illégaux pour 249 $/mois, avec un outil de gestion de campagne permettant de contrôler les attaques en temps réel.

Europol, l'organisation européenne composée des forces de l'ordre à travers le continent, a arrêté 37 personnes soupçonnées de leurs activités dans LabHost. L'agence de phishing, qui a démarré son activité en 2021, avait également son site Web saisi. 

Europol est sur les traces de l'organisation Phishing-as-a-Service (PhaaS) depuis septembre 2023. annoncé Jeudi, après avoir découvert 40,000 19 domaines de phishing liés à LabHost, les législateurs de 70 pays ont recherché plus de 14 adresses dans le monde entre le 17 et le XNUMX avril de cette année. 

Pour un tarif mensuel de 249 $, LabHost proposait des services illégaux personnalisables, notamment de faux sites Web destinés à diverses cibles telles que les banques et les services de livraison. Son outil de gestion de campagne, LabRat, a permis aux cybercriminels de surveiller et de contrôler les attaques en temps réel, en contournant même l'authentification à deux facteurs. 

Au moins quelque 100,000 XNUMX utilisateurs ont été concernés. Les autorités du Royaume-Uni également a affirmé Valérie Plante. que l'organisation a gagné environ 1,1 million de dollars depuis sa création.

"Un sprint opérationnel a été organisé à son siège avec tous les pays concernés afin que les enquêteurs nationaux puissent identifier et développer des renseignements sur les utilisateurs et les victimes dans leur propre pays", peut-on lire dans le communiqué.

Les menaces d’attaques de phishing se sont multipliées au fil des années, notamment avec l’essor des technologies d’IA. 

Près de 2 attaques de phishing sur 5 perpétrées par des cybercriminels ont eu lieu se faisant passer pour les sites Web de Microsoft ou des services, selon une enquête récente. Viennent ensuite Google et LinkedIn avec 11 % chacun.