Donald Trump sauve Windows sur ARM

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Broadcom, société de semi-conducteurs basée à Singapour, s'est lancée dans une offre publique d'achat hostile sur Qualcomm, bien connu de nous pour sa gamme de processeurs Snapdragon.

Avec Broadcom offrant plus de 120 milliards de dollars pour acheter Qualcomm, il ne fait aucun doute que Qualcomm aurait ressenti une pression massive après l'achat alors que Broadcom s'efforçait de récupérer son investissement.

Cette décision aurait pu mettre en danger des partenariats naissants tels que l'initiative Microsoft Windows 10 sur ARM Always Connected PC, mais maintenant, d'un seul coup, le président Trump a mis fin à cette préoccupation, car il émet une ordonnance bloquant toute fusion entre les deux sociétés sur raisons de sécurité nationale.

L'ordonnance de Trump stipule qu'il existe des "preuves crédibles" qu'un Qualcomm dirigé par Broadcom "pourrait prendre des mesures qui menacent de porter atteinte à la sécurité nationale des États-Unis".

L'accord n'était pas populaire dans la Silicon Valley. Microsoft et Google sont tous deux opposés à l'accord, car il profiterait principalement à son rival Apple et interférerait avec l'investissement 5G de Qualcomm. Broadcom aurait la réputation de réduire les coûts au lieu d'investir dans de nouvelles technologies, ce qui est plus probable s'il s'endette massivement pour acheter Qualcomm. Microsoft et Google perçoivent un Qualcomm indépendant comme étant plus étroitement aligné sur leurs intérêts qu'un Qualcomm appartenant à Broadcom qui est au lit avec Apple. Qualcomm est actuellement impliqué dans un litige intense avec Apple concernant des brevets et des accusations de comportement anticoncurrentiel.

Après avoir été repoussé, Broadcom a empilé le conseil d'administration de Qualcomm avec des membres favorables à l'accord. L'ordonnance interdit toute fusion ou achat et stipule que tous les hommes de Broadcom seront disqualifiés du conseil d'administration de Qualcomm.

Broadcom déménage actuellement son siège social aux États-Unis et s'est opposé à l'ordre, affirmant que "les problèmes de sécurité nationale des États-Unis ne sont pas un risque de fermeture, car Broadcom n'envisage jamais d'acquérir Qualcomm avant d'avoir terminé la redomiciliation".

Il est cependant probable qu'ils devront saisir les tribunaux avant que l'ordonnance ne puisse être annulée, car l'ordonnance suggère que les deux sociétés "abandonnent définitivement le projet de rachat".

Via le point

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